C'était là, entre des oliviers et de la brousse, à ce point stratégique, qu'étaient le secret de l'entreprise et la racine de l'agrandissement. La première fixation, encore intermittente, se produit en 1861 afin que les lignes projetées vers le nord et l'Est ne soient pas en retard. Dès les premiers temps, malgré l'hébergement précaire, les ouvriers éprouvaient de joie, étaient fatigués et se sentaient compensés. Là, d'où ils étaient venus, les conditions de logement n'étaient pas meilleures et ici ils avaient l'avantage de ce micro climat qui procure des hivers doux et des étés très agréables.

Il ne manque pas du travail et le payement est toujours de quelques réis (sous) de plus que dan les autres points du pays, outre être un salaire mensuel fixe. Aux champs on travaillait à la journée ou à la semaine. Dans le Pays tout entier les difficultés sont immenses. Entre 1861 et 1864 les salaires des commis de l'état sont réduits de 25 pour cent.

Les ouvriers ferroviaires se sentaient privilégiés. Cela leur sortait de son corps, mais le paiement était certain et il n'avait pas de réductions.

Le contingent d'espagnols, de français, d'anglais et d'italiens augmente. Personne ne se plaint des conditions du travail malgré être immenses et très violentes, comparés à celles d'aujourd'hui.

Peu de temps après, les premières maisons et les complémentaires auberges ont commencé à apparaître devant les lignes afin de s'occuper de la clientèle qui n'était pas exigeante ni difficile à contenter avec le manger. La première maison a été le rez de - chaussée de l'Immeuble Paris ; la deuxième partie du corps de l'édifice c'est postérieur.

Nous sommes à la Praça (Place) da República (de la République) se suivant, à la gauche de l'Immeuble Paris, un café, une taverne - épicerie, une boulangerie, la traverse Zé dos Fósforos, la maison Carvalho, après, déjà dans la rue Latine Coelho, la Pensão (Pension) Faustino, aujourd'hui Carlos Lopes, et d'autres maisons qu'encore à présent ponctuent la rue emblématique. Si nous regardons bien la place de la République et la zone environnante nous pouvons mieux comparer le vieux avec le moderne et voir comme la ville est grandie.

Dès le commencement des travaux, les auberges ont accompagné le système d'établissement des rails. Ils étaient toujours localisés à des points de passage des ouvriers. À l'auberge de Luís dos Reis, de Zé das Osgas, ont été joignis l'auberge d'Alfredo, de Carvalho, de Xico Condesso, de Remísia, la taverne d'Ana Brites da Guia, de Vila Franca, celle de Loureiro, celle de Gabriel, la taverne du Careca (Chauve), de Tramagal, de Micas, de Ramiro, de Natércia, celle des Sapateiros (Cordonniers), de Maria da Mina, de Tarouca, de Medina, de Bernardo, le Cu da Mula (Cul de la Mule), la taverne de Romeira, celle de Zé da Parreira (Treille), celle de Venâncio qui

outre accomplir un de leur commandements sacrés : « donner à boire à qui a de la soif » leur ajoutaient encore des sandwiches savoureuses de fromage, quelques tranches de jambon ou thon quand il n'était pas du poisson frit de la rivière.

Seulement vers les années trente du siècle passé est que le tombereau de João Valente, de surnom le parleur, allait chercher le poisson à Nazaré, offrait sa sardine et son chinchard à ces maures de travail. Lui et Granadas, deux vendeurs de poisson qui parfois se brouillaient. Quand ceci arrivait, qui bénéficiait c'étaient les acheteurs.

Toutes les auberges ont passé à vendre de l'épicerie et d'autre menuaille. Ces établissements presque jouissaient de protection gouvernementale.

Quelques années plus tard, Salazar afin d'équilibrer les finances et aider les paysans, a même fait courir le slogan « boire du vin c'est donner à manger à un million de portugais ». Cela a fait de nous les plus grands biberons du monde. Mais pas les plus soûlards. J'ai assisté moi-même quand je suis déambulé par Europe à de grandes soûlographies en France, Angleterre, Allemagne et Norvège.

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